Review22.07.2021

Entre fétichisme et publicité, l’artiste Isabelle Cornaro détourne les obsessions de notre époque

Alexandre Parodi, Numéro, July 2021

Essay15.03.2024

Isabelle Cornaro, Mother Laws Matter

Jeanne Graff, March 2024

Essay01.02.2024

Isabelle Cornaro: Looking at Things

Kirsty Bell, February 2024

Review06.06.2024

Una vanitas contemporanea. La mostra di Isabelle Cornaro a Roma

Pericle Guaglianone, Artribune, June 2024

Essay01.12.2014

L’artiste en traducteur

Farah Khelil, Thèse de doctorat Arts et Sciences de l’Art, December 2014

Essay01.10.2021

Seeing, Understanding, Living

Clément Dirié, Marcel Duchamp Prize 2021, October 2021

Interview01.03.2019

Isabelle Cornaro

with Nicolas Trembley and Thibaut Wychowanok, Numéro, March 2019

Review17.10.2018

Blue Spill – Isabelle Cornaro

Paul Ardenne, Artpress, October 2018

Review24.10.2018

Isabelle Cornaro at Balice Hertling

Mara Hoberman, Artforum International, October 2018

Essay11.01.2014

In Captions, As Annotations

Lauren Mackler, This Morbid Round Trip from Subject to Object (a facsimile), Ed. LAXART, 2014

Interview11.01.2014

Isabelle Cornaro Interview

with Matthew Schum, This Morbid Round Trip from Subject to Object (a facsimile), Ed. LAXART, 2014

Essay01.06.2011

Repointing: Isabelle Cornaro and the Index

Glenn Adamson, Isabelle Cornaro, Ed. JRP|Ringier, 2011

Interview01.01.2011

From the Cinematic to Display

with Alice Motard, Isabelle Cornaro, Ed. JRP|Ringier, 2011

Essay01.06.2011

Artist in the Act

Clément Dirié, Isabelle Cornaro, Ed. JRP|Ringier, 2011

Essay01.06.2011

Vanishing Points and Emerging Forms

Vivian Sky Rehberg, Isabelle Cornaro, Ed. JRP|Ringier, 2011

Interview01.07.2012

Isabelle Cornaro in conversation with Fabrice Stroun

with Fabrice Stroun, Isabelle Cornaro, Ed. Inside the White Cube, 2012

Essay01.01.2016

Isabelle Cornaro

Benjamin Thorel, Le Journal de la Verrière, January 2016

Interview08.02.2016

Deconstructing Classicism

with Emily McDermott, Interview, August 2016

Essay01.02.2015

Suspended Animation

Paul Galvez, Artforum, February 2015

Review01.03.2015

Isabelle Cornaro at Galerie Francesca Pia

Aoife Rosenmeyer, Frieze, March 2015

Review24.05.2015

Isabelle Cornaro at South London Gallery

Andrew Witt, Artforum.com, May 2015

Review05.05.2015

Le impressioni chromatiche di Isabelle Cornaro

Elena Bordignon, ATP Diary, May 2015

Review01.05.2014

Isabelle Cornaro at LAXART

Eli Diner, Artforum, May 2014

Review01.02.2016

Isabelle Cornaro at Balice Hertling

Riccardo Venturi, Artforum, February 2016

Review27.01.2016

Des gestes de la pensée

Alain Berland, Mouvement.net, January 2016

Categories

  • Essay
  • Interview
  • Review
  • Clear

Essay / 15.03.2024

Isabelle Cornaro, Mother Laws Matter Jeanne Graff, March 2024

Essay / 15.03.2024

Isabelle Cornaro, Mother Laws Matter

Jeanne Graff, March 2024

Rose ou blanc carton ou bois okoumé ou bouleau c est beau que ce soit parlé, pour l’instant Isabelle voit pas trop ce qu’elle peut mettre dans la première salle, peut-être une grande peinture au spray un peu comme du lait, ça me fait un peu penser à Agnès Martin, quelque chose de très doux.

Dans la salle des moquettes, une peinture au spray or – or ah je sais pas trop or – oui une peinture sur le grand mur du fond comme un soleil. Au sol des tas d’objets sur les moquette qui forment un dessin constructiviste, dans la deuxième et la troisième salle des installations qui reprennent les premières œuvres, les savanes, mais sur tous les murs avec des bijoux en papier ou quelque chose comme ça, mélanger le vrai et le faux, ou alors des dessins sur carton, on est entouré de cartons tout le temps, être entouré de bois et de carton oui, des couleurs bleached, aussi pour les socles de l’installation, et si il a pas d’argent pour les objets on a qu’a en faire des faux en carton, on va aller voir des display au Louvre et au Met, oui c’est pas mal en fait, et dans la dernière petite salle le film du bouquet fleur ? La vitrine avec les bijoux de sa mère et la peinture lait c’est aussi pour sa mère.

Il y a quelque chose de très englobant d’être dans les fleurs, une sensation que tu retrouves dans les installations avec le rose. Avec l’image de la grenade, ce que j’aime bien c’est que c’est entre un objet et une image abstraite, la grenade je la préfère argentée ou dorée que rouge en fait comme ça on voit pas tout de suite ce que c’est, Isabelle a fait un algorithme pour coloriser les images aléatoirement, un film avec des images solarisées et qui se détériorent. Les films au sol sur les grands écrans led – j’en ai vu chez Supreme – oui mais pour une autre expo, ca pourrait être trop beau de faire une expo qu’avec des écrans led. Les carrés rose et blanc s’intègrent à l’installation, c’est comme un loporello d’une chose qui se déploie, ça se lit comme une sorte de livre il faut juste trouver la bonne balance dans la déclinaison, tu vois ce jeu en papier coin-coin que tu mets sur les doigts ? Rose et blanc c’est bien, doré avec doré c’est peut-être un peu too much parce qu’en plus il y a les cadres en laiton. Ca peut être juste une grande peinture comme ça monochrome dans la première salle rose oui ça peut être beau.

1 millimètre ou 2 millimètre, laiton ou argent, cadre ou pas cadre – voilà d’autres œuvres qui pourraient aller avec si jamais on a besoin – des moulages sur le vifs, c’est des print, des dessins avec des cheveux, des accumulations d’objets, je trouve bien que ce soit simple, il faut que ce soit condensé et comme l’espace est compliqué il faut que ce soit méga lisible. Ca c’est des grandes moquettes au sol, ça c’est si on veux intégrer des sculptures, argenté oui mais ça peut être bizarre, je veux bien revoir le film des fleurs. Ca c’est une installation qui pourrait remplacer le paysage genre au bout, sinon il y a ça qui pourrait fonctionner parce que c’est de l’or et du bois, et ça c’est du bouleau – c’est très beau comme bois – oui du bouleau pour les socles de l’installation mais pas pour les objets, les objets en papiers ou en carton. C’est intéressant la tranche avec le reflet. Je mettrai pas trop de chose c’est beau de revenir dans le temps et d’être comme à l’intérieur des premières œuvres mais dans tout l’espace ; l’installation une face ou deux faces ? Et les peintures sur les panneaux de bois non pas forcément ou alors une mais qui peut aussi être derrière ou une savane accrochées dessus comme dans la petite salle, une rose et une marron avec les premières savanes. Une argent comme l’installation mais pas rouge pour rester dans les tons beige rose bois carton. Ca me rappelle les premières œuvre de Hirschhorn en carton à Fri Art tu vois – oui je vois bien – celles qui sont posées au sol, je les trouve pas sur les photos c’était dans les années 90’s, il y a seulement des images des versions sur ce mur argenté là, c’est bizarre comme on se souvient des oeuvres d’art.

Jeanne Graff

Text written to the occasion of the exhibition Mother, Laws, Matter, at Fondazione Giuliani, March 2024